Quand l'obscurité tombe sur lui [avec Gabi].

Personne ne l'avais retenu... ritournelle habituelle.

Il ce dirigea vers le lac, grande tache obscure telle à celle qui résidais dans son coeur depuis des années.

Il s'assit dans l'herbe humide, les étoiles ne brillaient pas tout était sombre autour de lui. Il sourit... lui le passionné de musique... le disque de ACDC... Back In Black, le titre était tout à fait approprié pour décrire son humeur... son état et probablement sa vie.

Il s'allongea ce remémorant un passé bien trop douloureux.

Une belle jeune fille aux cheveux blond le giflait. Une jeune femme les bleu comme l'océan lui disait qu'il était une honte. Une autre lui crachait dessus... Sa baguette qui depuis qu'il était sorti tournée autour de lui tomba à terre dans un petit bruit.

Il s'allongea coupa un bout d'herbe et le porta à sa bouche.

Lui qui était si peu banal, ne comprenait pas comment il pouvait étre si seul et en souffrir à ce point.

Il y avait Gabi mais... c'était comme les autres combien de temps resterait-elle avant de partir vers quelqu'un d'autre "quelqu'un de mieux, quelqu'un de bien".

Son regard ce porta sur l'immensité du ciel comparable au manque qu'il éprouvait.

Chaque combat de sa vie il l'avais mené pour connaitre cet unique sentiment et à 25 ans passé il ne l'avais jamais rencontré insaisissable pensée humaine qui rendais les hommes si heureux, alors que d'autre tombant dans la détresse d'une vie anormale oubliais et ce tournait vers une autre forme de satisfaction, la force, le pouvoir.

Il pensa à Voldemort, l'archétype de l'étre qui avait vécu sans amour. Il ce compara à lui.. il n'était lui aussi qu'une ombre, qui subsistait. Non... il n'était pas comme lui, il n'éprouvait ni haine, ni fureur, aucun envie de domination émané de son être.

Encore une nuit seul, dans un lit froid et un univers qui l'était encore, dans une guerre qui grondait au loin et dont tellement allait en souffrir.

Oui c'était bien ça... aucun amour n'était autre qu'un Doloris du coeur.

Un dragon.
Je m'étais enfui devant lui.
Je n'étais pas digne de rester en sa présence.
Moi qui l'avait abandonné en Roumanie alors que je savais à quel point elle dépendait de moi.

Je marchais dans la forêt tout en essuyant une larme imaginaire coulant le long de ma joue.
Si j'avais put pleurer, je me serais très certainement effondré en sanglots.
Mais pleurer n'était pas pour moi. Pas ce soir.

J'avais emprunté le même chemin qu'Amarath.
Lui aussi souffrait et je le savais.
Je me sentais responsable de sa situation.
Combien de temps avant qu'il ne me quitte?
Combien de temps avant qu'il ne trouve quelqu'un de... Quelqu'un comme lui?
Oui, la douleur était forte et bien réel.
Douleur d'avoir perdu un être cher, douleur d'avoir renié une famille, douleur de me retrouver seule, encore...

Sans m'en rendre compte, je m'étais mise à courir et une branche m'avait fouetté violemment le visage laissant apparaître une griffure rouge légèrement sanglante.
Mais peu m'importait.
Je courais toujours jusqu'à m'arrêter net en apercevant le lac et couché dans l'herbe humide...

-Amarath...

Mon murmure n'avait été qu'un souffle dans le vent et je savais qu'il ne m'avait pas entendu mais je n'avais pas prononcé son nom pour qu'il m'entende.
Je l'avais prononcé comme surprise de le trouver là alors que tant de souffrance et de peine s'échappaient de lui.

Sa baguette gisait à côté de lui, sans vie alors que je l'avais connu si... Vivante.

Une sourde angoisse grandit en moi mais non, il était vivant, je le sentais et le rythme de son cœur battant dans mes oreilles ne faisait que le confirmer.
Sans bruit, aussi silencieuse qu'une ombre, je m'approchais de lui, ramassais sa baguette et tout en m'allongeant à ses côtés, la tête sur son cœur, je lui murmurais.

-On dirait une musique à mon oreille! Fais qu'elle ne s'arrête pas... Je t'en prie...

Une supplique dont je ne me croyais plus capable et pourtant, je venais de lui dire.
Je comprenais à quel point j'avais besoin de lui près de moi et je ne tenais pas à le perdre.
Je ne tenais pas à recommencer ma vie de solitude et de douleur.
Ma solitude avait cessé lorsqu'il était entrée, plus ou moins de force, dans ma vie.

Cependant cette angoisse de le voir s'éloigner m'était douloureuse alors j'étais décidé à tout faire pour vivre au maximum les moments passé auprès de lui et lorsqu'il me quitterait ce qui arriverait tôt ou tard, alors il serait temps pour moi de quitter ces terres, définitivement.

Je ne me pensais plus capable de tels sentiments et pourtant, ils me surprenaient par leur force et leur violence.

J'étais toujours allongé dans l'herbe.

Les yeux dans les étoiles et le coeur lourd.

Les minutes passent, mon esprit ce vide de tout... sauf de quelqu'un.

Des pas, je ne bougeais pas tels un cadavre exposé aux cieux. Il était léger et délicat il n'y avais pas de doutes sur la personne qui arrivais à moi.

Je voulu reprendre ma baguette, la faire venir auprés de moi. Elle aussi était visiblement morte comme quelque chose en moi.

Une ombre s'assit à coté de moi saisissant ma baguette dans une main pâle et délicate.

Une tête ce posa sur mon torse.

G-On dirait une musique à mon oreille! Fais qu'elle ne s'arrête pas... Je t'en prie...

Je ne dis rien, passant ma main dans ces cheveux. Elle était venue sachant que j'avais mal.

Je saisit ma baguette qui était dans la sienne la remplaçant pas ma main.

Je l'aimais, oui... c'était ça.

Ma baguette viens ce poser dans mon autre main. De la baguette sorti une petite corde dorée entourant nos deux mains.

-Je... je t'aime...

Je ne sais pas si c'était ainsi qu'il fallait s'y prendre mais... j'avais fait au mieux.

Ma baguette retomba à terre et mon autre main la pris par la taille la serrant contre moi.

Sa main remplaça sa baguette dans ma main.

Un sourire.

Une petite corde dorée vint lier nos deux mains.

Un nouveau sourire malgré mon étonnement.

-Je... je t'aime...

Encore un sourire.

Il allait vraiment falloir que je contrôle ça moi.

Je me redressais légèrement, le regardant dans les yeux.
Ma peine lié à l'arrivée de ce dragon venait de s'estomper pour laisser place à la joie que cet homme me procurait.

Mes lèvres vinrent se poser sur les siennes.

-Je t'aime aussi... Murmurais-je.

Au oui, si j'avais put pleurer mes larmes auraient été des larmes de joie et non plus de douleur.

D'une main légère, je dessinais les contours de son visage alors que mon regard restait vissé au sien.

Elle m'aimait donc... étrange.

Le lien ne ce brisa pas, c'était donc vrai...

Elle m'embrase et je lui rendit son baiser.

Nous étions allongés sous la nuit protectrice célébrant une union révélée.

Elle était allongée sur moi je la serrais dans mes bras continuant de l'embrasser alors que les minutes passées et que la brise soufflait sur nos corps.

Le bonheur m'envahi comme si on m'avais jeté un sort d'allégresse.

Le sommeil était entrain de me saisir alors que nos corps ne fessait qu'un et que la lune filtrait à travers les nuages.

Un moment de tendresse partagé alors que la lune continuait son voyage dans l'immensité de la nuit.

Mais alors que nous goûtions tous deux à ce moment de paix, je le sentais s'endormir.

-Tu devrais rentrer dormir! Il y a école demain et nous n'avons pas le droit de sécher les cours! Lui dis-je en souriant.

Mais mon sourire n'était pas honnête.

Non, je ne voulais pas qu'il parte.

Non, je ne voulais pas qu'il s'éloigne.

Encore un baisé et je me redressais.

Les minutes passérent, je ne saurais pas dire depuis combien de temps nous étions ici à profiter l'un de l'autre.

Toujours allongée sur moi elle devait sentir que je fatiguais.

G-Tu devrais rentrer dormir! Il y a école demain et nous n'avons pas le droit de sécher les cours!

Je lui souris en continuant à lui caresser le dos.

-Et si je restais ici avec toi, on est pas bien ici ?

Ma baguette vibre légèrement je fis venir une couverture et la dépose sur nous.

-Je n'ai pas envie de te quitter.

Je resserais un peu plus mon étreinte.

Son souffle sur mon visage, je sentais son parfum et me mis à réver, que nous resterions éternellement ici.

Oui... c'était parfait.

Il avait fait venir une couverture.

Il voulait rester ici avec moi.

Je n'étais pas contre.

La nature était mon élément et d'autant plus la forêt alors y rester ne me gênait pas d'autant plus si il était près de moi.

Baisés, caresses...

Je le désirais avec force mais je doutais aussi.

N'avais pas simplement envi de me sentir vivante après avoir ressenti cette terrible douleur à la vue du dragon?

Je ne voulais pas le faire souffrir...

Je...

Je l'aimais.

Ma tête retrouva sa place sur son cœur écoutant ce battement si vitale alors que le mien ne battrait plus jamais.

Elle replaça sa tête sur mon torse. Je fis délicatement attérir ma baguette au sol.

Je fis tourner ma main dans la sienne et le lien d'or qui unissait nos main ce brisa. Un anneaux d'argent s'enroula autour de son index... Pour qu'elle ne m'oublie pas pensais-je.

Je jetais un rapide coup d'oeil derriere, nous étions dans un angle mort grâce à une petite pente qui déscendais au bord du lac.

Je nous couvrit de la couverture et l'enlaça plus étroitement partageant ces baiser et caressant ça peau si douce, ses cheveux si fin, son visage si délicat, ses yeux brillaient dans l'obscurité.... moment de bonheur.

Nous restâmes ainsi à partager des baisers pendant un moment que je ne pourrais quantifier.

Ses mains sur moi...

La couverture de la nuit nous cachant aux yeux du monde.

Moment de tendresse que je n'avais plus connu depuis longtemps.

L'anneau qu'il avait fait apparaître à mon index brillait sous la lueur de la lune et je me sentais bien.

Nous étions l'un contre l'autre et rien n'aurait put gâcher ce moment de paix.

Je fermais les yeux me laissant bercer par les battements de son cœur.

Cependant, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce qui se passerait si ils me retrouvaient ou pire, si il me quittait...

Toujours allongée sur moi je l'admirais dans l'obscurité.

Sentant le contact de sa douce peau sous mes doigt.

Je la serrais un peu plus contre moi l'embrassant encore.

Nous étions ensemble, enfin. Sous un ciel magnifique et une nuit plus douce que toutes celles que j'avais put connaitre.

Continuant à la caresser, pensent à notre avenir ensemble je m'endormis.