" Puisque sa vie est un roman entre ses pages elle se delivre..."

15h.

Ca faisait probablement 5 heures que j'etais à la bibliotheque... En fait, j'etais venue ici desuite aprés mes reflexes matinaux. Douche. Vetements. Petit dej. Footing. Douche. Petit dej. Et ...

Et a vrai dire je n'etais pas descendue au repas de 12h... Imbibée dans la lecture d'un exposé sur le seigneur des Tenebres. Puis plongée dans un roman d'amour.

Pourquoi avais je lu ceci ? C'etait tellement pathetique... Tellement faux. 2 amants qui s'aiment et s'epousent... Une histoire qui finit bien.. Tant de differences avec la vrai vie en somme...

La vie ressemblait plus aux histoires d'amoureux maudits qui se retrouvent dans la mort.

Roméo et Juliette. Oeuvre phare si il en est.

Un soupir.

Je relegué le livre coupable de tant de reflexions dans un coin oublié de la bibliotheque et , regagnant ma place je saisissais un stylo bic moldu et un bloc note, sur le quel je commencais a grapher quelques mots.

" Elle etait la reveuse , de ses yeux larmoyants..."

Non.

Je rayais et reprennais.

" A la pale clarté de la lune, de ce gouffre amer dont elle était au bord..."

Ah c'etait deja mieux.

Un sourire satisfait.

J'arrivais à la bibliothèque, avec une pille de livres qui me suivait.
J'en lisais également un tout en marchant, mes lunettes spéciales lecture sur le nez...

Oui ce sont des lunettes qui permettent de lire 3 à 10 fois plus vite selon leur niveau.

Il faut vous dire aussi, que j'espérais trouver Luka ici, elle avait sauté un repas et cela ne me plaisait pas tellement.

J'arrivais discrètement derrière elle et avant qu'elle ne se retourne, j'appliquais mes mains sur ses yeux.

- Qui c'est?

Erf c'était complètement con mais bon...

Elle allait vite deviner!

- Je ne t'ai pas vu au repas de midi!

Un soupir.
Je lui donne un coup de mon bouquin sur la tête.

- Idiote si tu ne te nourris pas comme il se doit, je vais me retrouver seul à m'occuper du poste de préfet des Serdaigles!! Oui seul car tu sera avec Mme Pompom qui te soignera d'une mal nutrition!

Je souris.

- Tu pourrais m'épargner un peu au moins...

Je regarde La biblio partir dans la salle annexe.

- Bon tien... j'ai récupéré ça.

Je lui tend un sachet en carton rempli de frittes et une brioche.

- Ne t'inquiète pas je m'occupe d'elle si elle revient!

Un sourire.

Je prend une chaise à côté d'elle...

- C'est pas mal ce que tu écris!

Rah.

La bibliotheque.

Le calme que je ne pouvais pas avoir.

Je percevais quelque chose qui tentait de penetrer mon esprit. Mes sentiments... Hum... Il etait mal barré celui qui se frottait a mes barrieres psychiques.

Rien. J'etais le vide. Le neant. Inhumaine. Incapable de ressentir quoi que ce soit.... Ou du moins de le faire voir

Un sourire. Il allait s'amuser...

Soudain, quelques bruits de pas et des mains sur mes yeux. " Qui c'est ? " C'est pueril... Mais... Tellement divertissant. J'esquissais un sourire et me retournais en murmurant le nom de mon agresseur.

- Oliver. Tu ne devrais pas faire ca... Tu sais qu'il pourrait t'arriver malheur... Perdre un oeil... Les 2... Un bras ou quelque chose de plus utile.

Je riais bien sur... Mais nous savions trés bien... de quoi j'etais capable.

Un soupir.

Il m'avait emmené des frites et de la brioche. Oh ouiii. Quel amour. Je n'avais pas faim... Mais comment resister a ces delices.

Un sourire. Je commencais a mordiller dans la brioche. Quand Madame Pince debarqua avec son regard mechant.

- Erm.

J'allais me perdre en explications quand Oliver intervint pour lui dire que je n'avais rien mangé. Elle soupira et tourna les talons.

Aprés tout. J'etais sa plus assidue lectrice.

Un soupir.

- Qu'est ce que tu fais la Oliver?

- Oliver. Tu ne devrais pas faire ca... Tu sais qu'il pourrait t'arriver malheur... Perdre un oeil... Les 2... Un bras ou quelque chose de plus utile.

Je souris...

- Tu ne me connais pas si bien que ça Luka.

Je lui fis un clin d'oeil.

Non, tu ne sais absolument pas de quoi je suis capable et de toute manière personne ne peut le savoir!
Tout est dans ma tête, scellé au plus profond de moi.
De toute manière personne n'est capable de lire ces pensées qui sont mienne.

Je la regardais manger sa brioche sans dire un mot, mais soudain Pince se pointa et commença à aller vers Luka.

- Hep! Madamme Pince...

Je m'approche d'elle.

- Laissez la manger s'il vous plait! Ou je raconte à Mme. McGonagall que vous avez fait entrer des livres sans la consulter ni les déclarer.

Je lui avais parlé en chuchottant pour que personne n'entende.

Elle repartit vite fait sans demander son reste.

- Tu vois je t'avais dit que je m'en occuperai.

Je souris.

- Qu'est ce que tu fais la Oliver?

Erf... touché.

- Je suis venu discuter avec toi, cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas revu!

Un soupir.

LUNDI APRES-MIDI jour béni, il ce trouve que je ne donnais aucun cours pendant ce laps de temps ce qui me permettais de vaquer à mes occupations. Donc j'avais trois choix pour aujourd'hui :

1-Glander en écoutant de la musique dans mon bureaux.
2-Glander dehors en fessant mumuse avec mes pouvoir.
3-Glander à la bibliothéque.

Bon bha... bibliothéque je regardais autour de moi ce que je pouvais trainer avec moi... wé bha un magasine musical pour changer, l'truc que j'avais commencer à lire lors de la réunion des profs.

J'me pointais donc dans le lieu saint du glandage. Il y avais un peu plus de monde que d'habitude et pas mal de monde autour de Luka, c'est vrai qu'elle était mignone et drolement futée, je comprenais les mecs. Bien bien bien, me trouver un coin trnaquilou ou je pourrais regarder tout sa tranquile et rigoler, je me pointais donc dans mon coin préféré une table au fond dans un coin un peu plus sombre, je passais devant la table de Luka.

-Salut Luka ça roule ?

Je vis un autre mec avec elle qui étais dans un angle mort.

-Heu... Salut j'sais pas c'est quoi ton nom.

Je m'illustrais encore histoire de changer.

- Tu ne me connais pas si bien que ça Luka.

C'etait vrai. Il cachait bien son jeu... Et moi je cachais bien le mien.

- Toi non plus Oli... Toi non plus.

Un soupir. Si il savait...

Erm.

Je souris a la facon dont il se debarassa de Madame Pince et je me replongeais dans une pseudo ecriture...

Vaguement. Les presences etaient nuisibles a mon inspiration.

- Je suis venu discuter avec toi, cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas revu!

Un sourire.

- C'est vrai... Presque deux mois de vacances... Et tant d'evenements.

Je savais qu'une fois lancé sur ce sujet, il me parlerait un peu des vacances et beaucoup de lui. J'etais curieuse. Et a vrai dire... Je l'aimais beaucoup.

Un sourire. Encore.

Et une autre presence.

Un prof cette fois. Monsieur Avallach qui a ce que j'avais compris etait le prof d'etude des moldus. Hum. Sympathique.

Sans que je ne comprenne trop ,il s'approcha de moi et me salua de maniere tout a fait surprenante.

Je lui souris.

Bah oui. Je n'allais tout de meme pas lui arracher la tete.

- Bonjour M'sieur Avallach. Ca va bien. Et vous ?

Un sourire.

- Lui. C'est Oliver Doyle. Le prefet en chef des Serdaigles.

J'écarquillais les yeux "Monsieur Avallach" dis donc j'ai pris 50 ans d'un coup où quoi ?

-Wé donc, ce qui serait super cool c'est de m'appeler Amarath, et oui sa va merci, j'peux savoir ce que vous faites ici ?

Je regardais le dénommé Oliver Doyle... j'étais craignos j'me rappelais méme pas le nom des Préfét-en-chef...
Je détestais vraiment que l'on m'appele "Monsieur".. j'suis pas Mc Go moi, la distance entre les profs et les élèves c'est pas bon, aprés ils flippent et tout. Visiblement elle était entrain d'écrire, j'étais à l'arrêt... moi qui voulais étre tranquille c'était mal parti.

Un soupir. Je me dirigeais vers la bibliotheque.

Pourquoi?

Je n'avais rien de mieux a faire. C'etait le lieu le plus interessant du chateau. 1eres années a traumatiser. Travailleurs. Pouffsouffle... C'etait toujours marrant d'aller la bas.

Et puis... Il y'avait ELLE.

Ou pas.

Oubliez je n'ai rien dit.

J'arrivais distraitement et remarquais deux choses.

La premiere ne me plut pas vraiment. Un attroupement autour de Luka van H . La prodige Serdaigle. Cette saleté seduisait meme les profs.

La seconde... Arkham. Niccolo Arkham... qui la regardait avec insistance... Celle ci me deplut encore plus.

Je m'approchais de lui et lui murmurais a l'oreille. " Ce n'est pas bien d'espionner les gens Arkham."

Je regardais Mr.Avallach intrigué...
Hé bien... il n'avait pas l'air de me connaître, tant mieux! Cela voulait dire que j'étais suffisamment discret pour ne pas attirer l'attention sur moi.

- Lui. C'est Oliver Doyle. Le préfet en chef des Serdaigles.

Erf elle m'a encore grillé sur ce coup.

Je pris un air désolé...

- Bonjour monsieur, je suis désolé, je n'étais pas à la réunion prof / préfet.


Non j'étais occupé... dans la forêt, bref.

Ce qui était marrant, c'est qu'il ne m'avait même pas remarqué pendant mes 6 premières années à Poudlard... oui bon c'est vrai, je me mettais au fond de la classe et le fait que mon esprit soit bloqué me permettait de passer inaperçu.

Je tousse un peu.

- Hum pardon... Que faites vous ici professeur? Vous êtes venu lire ou observer les élèves?

Je souris, j'aimais bien taquiner de temps en temps mais bon...
Je me renferme aussitôt.

Je reporte mon attention sur Luka et sa feuille...

- Tu as oublié des accents. ( XDDDD )

Je souris, je me sentais assez proche d'elle, j'aurais aimé avoir une soeur comme elle, aussi je me comportais en grand frère et c'était avec grand plaisir.

Niccolo fut surpris par Bellatrix. Chose qu'il détestait. La surprise, c'est une faute. Une énorme faute de calcul qui vous oblige a réviser toutes vos opérations. Un peu comme les machines d'un casino qui se seraient toutes trompées. La surprise, c'est le chaos. La surprise, c'est la possibilité de détruire le système. Son système, en l'occurrence. Personne ne devait pouvoir menacer son système. Heureusement pour lui, Niccolo était bon acteur et savait se contrôler, surement mieux que quiconque, une de ses forces. Aussi, il ne laissa rien transparaitre de sa faute de calcul. Il décida plutôt de répondre à voix basse à Bellatrix, sans quitter Luka des yeux

-Manifestement, je ne suis pas très bien. Et me fausser compagnie de manière si brutale, ça aussi, ce n'est pas très bien. Ne serais-tu pas une personne "bien", Bellatrix? C'est sur un ton amusé que Niccolo avait prononcé ces mots.

Dans sa tête, Niccolo recommençait déjà toutes ses petites spéculations, la venue de Black changeant la donne, la changeant extraordinairement en sa faveur.

Un sourire.

-Wé donc, ce qui serait super cool c'est de m'appeler Amarath, et oui sa va merci, j'peux savoir ce que vous faites ici ?

Visiblement. Il avait été vexé... Erm.

- Hum .Desolée Amarath. J'voulais pas vous vieillir hein ... Pas d'offense j'espere ?

Un sourire charmeur.

- Et 'jsuis entrain d'ecrire m'sieur.

Je jouais a l'insolente, ou a la chieuse. Et j'adorais ca.

Oliver aussi visiblement.

Il regardait ma copie avec insistance. erm... Heureusement que c'etait lui.

- Tu as oublié des accents.

Un regard noir. Paf. Ah si les regards pouvaient tuer.

Rougissante je passais ma main sur la copie et rajoutais comme par magie tous les accents manquants.

- Voila ... Content ?

J'etais vexée. Enfin en parti. Mais je n'eus pas l'ocasion de l'être d'avantage qu'une froide presence empli la bibliotheque.

Bellatrix Black.

J'avais reconnu ses pas avant de voir son visage.

Erf...

-Manifestement, je ne suis pas très bien. Et me fausser compagnie de manière si brutale, ça aussi, ce n'est pas très bien. Ne serais-tu pas une personne "bien", Bellatrix

Ah.

Il avait pris la mouche. Visiblement ca le derangeait que je sois arrivé ici. Ou pas. Il savait bien cacher ses sentiments le petit.

Brrr.

C'etait derangeant.

Qu'importe.

- Moi ? Quelqu'un de bien ? Je suis une Black. Et ca veut tout dire.

Pas un mot de plus a ce sujet. Il n'avait pas a en savoir d'avantage sur moi.

- Pourquoi espionne tu Van H ... Elle t'interesse ? Elle est trés demandée tu sais.. Et trés protegée aussi...

O- Hum pardon... Que faites vous ici professeur? Vous êtes venu lire ou observer les élèves?

Genre je vais devoir me justifier maintenant, quoi que...

-Disons un peu des deux, j'aime bien voir ce que vous faites, et accesoirement je suis venu lire. Je lui montrais mon magasine ou l'on voyais un guitariste déchainé.

L- Hum .Desolée Amarath. J'voulais pas vous vieillir hein ... Pas d'offense j'espere ? et 'jsuis entrain d'ecrire m'sieur.

-Pas de soucis c'est cool... j'suis pas Minerva moi, j'suis pas certain que les autres prof acceptent tellement votre langague déja qu'on me réprimande assez quand j'parle. Je lui souriait.

-Bien bien, j'vous laisse amusez vous bien.

Je me dirigeais vers ma table habituelle, sa va étre divertissant p'tétre avec tous ces gens, je suis sûr qu'il y as moyen de s'bidonner un peu, je m'assis et commença à me balancer, le magasine sur les jambes un oeil au dessus pour observer ce qui ce passait.

- Pourquoi espionne tu Van H ... Elle t'interesse ? Elle est trés demandée tu sais.. Et trés protegée aussi...

Haha, alors Black réfléchissait sur ce que voulait faire, ne que pensait Niccolo. Bonne chose, bien que découlant extraordinairement linéairement des calculs. Mais parler avec une psychopathe, c'est comme jouer à pile ou face. Pas de juste milieu. Elle ne se considére donc pas comme une personne "bien". Etrange. Etrange qu'elle ait la notion de bien et de mal. Peutêtre n'est-elle pas psychopathe, après tout? Hystérique? Peut être, Niccolo en doutait sérieusement.

-Ho. elle est belle. Certainement intelligente. Bien sur qu'elle m'intéresse. Pas autant que toi, bien sur, mais tout de même. A ces mots, Niccolo fit un clin d'oeil à Bellatrix, accompagné d'un sourire taquin. Manifestement, parler avec Bellatrix le mettait de bonne humeur. Etrangement d'ailleurs.

Un sourire. J'aimais converser avec lui. Ca s'annoncait... Trés... Trés... Fun.


-Ho. elle est belle. Certainement intelligente. Bien sur qu'elle m'intéresse. Pas autant que toi, bien sur, mais tout de même

La... J'esquissais un sourire. Oui. Elle etait belle. Et...

- Pas certainement. Il est sur qu'elle l'est .

Oh oui. Elle l'etait.

Mais la conversation commencait a m'ennuyer... Ou presque. Je voulais tout de meme savoir ce qu'il voulait a Luka. Et aussi ce qu'il me voulait.

- Hum. Je t'interesse Arkham... ?

Je me rapprochais de lui ma baguette entre les mains .

- Et en quoi je t'interesse ? C'est ... Le noble nom des Black... Ou bien... Ma notorieté...

J'etais de plus en proche de lui.

- Ou bien... Ce n'est que l'aspect physique qui t'interesse ?

Petit moment de silence. Un silence pesant. Puis je m'ecartais en partant dans un rire sonore.

Erf, elle l'avait mal pris je ne voulais pas la blesser...

- Désolé Luka je ne dis plus rien.

Je posais ma tête sur la table sans dire un mot.

Des ondes négatives dans la salle... des serpentards?

Je lance un regard noir à la table d'observateur.

Que veulent-ils? Un complot encore?

Luka semble troublé par la présence de quelqu'un, Bellatrix? ou Niccolo?
Non certainement pas Niccolo, ce n'est qu'un voyeur rien d'autre, Bellatrix alors...

Elle est brillante, plutôt sexy et complètement folle, tout à fait le genre de Luka je pense.

Un sourire, ils semblent mal à l'aise, ce n'est pas voulu.

- Luka tu as des admirateurs on dirait!

Je lui souris.

Je cachais mes mains sous la table, je me plantais une punaise dans la main affin de me calmer... mal ? non je n'avais pas mal pourquoi?

Le sang me calme, ça me fait du bien.

Un soupir.

- Désolé Luka je ne dis plus rien.

Un soupir. Mince, c'etait lui qui se braquait maintenant.

- Non Oli ... Ce n'est rien. J'ai un probleme avec ces stupides accents... Depuis toujours... Desolée si tu l'as mal pris.

Un soupir. Parfois quand je m'y mettais j'etais un reel boulet.

Oui.

Un vrai... Comme quoi être intelligente... Erm

Je regardais Amarath.

-Pas de soucis c'est cool... j'suis pas Minerva moi, j'suis pas certain que les autres prof acceptent tellement votre langague déja qu'on me réprimande assez quand j'parle.


Mon sourire devint radieux.

- A vrai dire... Je crois que Bubus, les a sermoné a ce sujet. mais je n'ai jamais eu aucune plainte.

Et c'etait vrai... Et c'etait... tout compte fait derangeant.

Qu'importe. Sur un salut il repartit dans son coin.

- Sympa ce prof non ? T'en pense quoi Doyle ?

Un sourire. Mais il avait l'air ailleurs... Peut être les Serpentards... Peut être autre chose.

- Hey. Oliver. Qu'est ce qu'il t'arrive ?

- Sympa ce prof non ? T'en pense quoi Doyle ?

Je ne répondais pas immédiatement à la question, j'étais encore trop énervé.
Je continuais à piquer et repiquer ma main encore et encore, l'odeur du sang avait fini par me calmer...

Mais ma main était parsemée de petits trous.
Je la cachais donc rapidement dans la manche de ma robe, le fait que ces robes soient larges est un plus finalement.

- Hey. Oliver. Qu'est ce qu'il t'arrive ?

- Heu, non ce n'est rien...

un sourire forcé.

- Oui ce prof est sympa, il parle comme un jeune, je trouve ça... amusant? Mais quelque chose me dit qu'il cache un truc, enfin, oublie ça.

un soupir.

- Tu t'en sort avec ton poème?

Je plonge mon regard dans le sien, j'utilise ça pour faire peur aux autres normalement, mais avec Luka c'est différent... cette fille, ses yeux.

On aurait dit qu'ils reflétaient sa personnalité, ou peut être autre chose?

J'aime cette sensation.

Et puis ses yeux ne sont-ils pas magnifique?

On dirait que quelque chose fait plop plop sous le bureau... une tâche de sang?
Erf c'est le sang qui coule le long de ma main pour venir heurter le sol.

Et si j'utilisais un sort de dissimulation?

Il ne repondait pas. Son attitude etait assez derangeante... Mais au fil des années j'avais appris a m'y habituer.

J'avais tellement de choses en tete... Que je m'occuperais de ca plus tard.

Oui ce prof est sympa, il parle comme un jeune, je trouve ça... amusant? Mais quelque chose me dit qu'il cache un truc, enfin, oublie ça.

- Nous cachons tous quelque chose non ?

Lui lancais-je sur un ton innocent.

Qui ne leurrerait personne...

- Quant a mon poeme... Il avance trés bien merci.

En realité il n'avancait que parce que quelqu'un dans cette piece m'inspirait... Jugez plutot...

" Divins mouvements, ondulent dans leurs capes... Noir de jais. Noir d'ebene. Pyschotiques m'entrainent... Trainées de folie douce dans un regard charbon..."

Erm, je cachais maladroitement ma feuille. Ce poeme n'avait rien de subtil sur ce qui pouvait m'inspirer.

Mince.

Mais un pop sonore m'interrompit.

J'aurais recconu ce bruit entre mille pour l'avoir mille fois caché... Du sang. Du sang qui tombe sur le parquet de la bibliotheque. Instinctivement je regardais mon poignet sous la table et ... fut surprise de voir que le sang coulait du bras d'Oliver.

Un regard.

Je ne dis pas un mot.

"Evanesco".

Trés silencieux. Presque informulé. Petit mouvement de la baguette.

En fait. C'etait pour le style. Je ne voulais pas que les gens remarquent que je ne m'en servais jamais.

Merde... elle avait remarqué le bruit, et maintenant elle savait d'où ça provenait.

Je devais m'attendre à la question qui tue j'imagine?

Que fait elle? Oh je vois... elle a eu la même idée que moi on dirait.

Avant qu'elle ne dise quoi que ce soit je m'étais déjà levé.

- Heu .. hé bien, courage pour ton poème!

J'étais très gêné, non plus que ça, j'étais anéanti!!! Comment avais-je pu être aussi négligent et c'était Luka en plus qui avait tout vu ... erf

- Je... vais aller heuu faire un tour dans le parc.

Oui en gros je vais dans la forêt pour me déchaîner un peu mais c'est un secret!

- Fais attention à toi, tes admirateurs augmentent en nombre.

Je commence à marcher vers la sorti et marque une pause devant la table des serpentards. Je me penche sur leur bureau en mettant ma main dessus...

- Faites bien attention, si vous faites quoi que ce soit à Luka je vous écorche vif, c'est bien compris?

Je souris, mais mon ton et mon regard étaient tout à fait sérieux.

J'avais laissé une trace de sang sur le bureau mais peut importe, ce n'était plus important.

Je continue mon chemin jusqu'à la sorti... la rage remonte en moi.

Un soupir.

Sans plus d'action de ma part, il s'etait déja levé , honteux pret a partir.

- Oliver.

Merde. Il ne m'ecoutait pas . Il etait déja parti et avait laissé une trainée de sang sur son chemin.

- Merde.

Je claquais mon cahier et le balancait hativement dans mon sac. Ce n'etait pas le moment de faire attention au bruit.

- Oliver.

Je le rattrapais alors qu'il atteignait la porte.

- Alors maintenant tu m'ecoutes. Je ne voulais pas m'en meler. J'aurais tout fait pour que ca passe inapercu, mais cette hatise honteuse et extremement lache de fuyard ne me plait pas. Alors soit tu m'en parle ici maintenant. Soit je te traine jusqu'au bureau de Dumbledore. Soit je te traine dans un coin sombre et je te torture jusqu'a ce que tu parle.

Je sortais aisément de mes gonds... Et aujourd'hui semblait le bon moment.

Erm.

Ne pas se retourner, ne pas se retourner, ne pas se retourner...

Je me retourne... erf (XD)

Je pouvais rien lui reffuser décidément...

- Alors maintenant tu m'ecoutes. Je ne voulais pas m'en meler. J'aurais tout fait pour que ca passe inapercu, mais cette hatise honteuse et extremement lache de fuyard ne me plait pas. Alors soit tu m'en parle ici maintenant. Soit je te traine jusqu'au bureau de Dumbledore. Soit je te traine dans un coin sombre et je te torture jusqu'a ce que tu parle.

Elle était hors d'elle, cela me fis sourire.

- Je te jure ce n'est rien, j'allais juste faire un tour pour éviter de tous vous tuer...

Je souris, elle avait une expression sur le visage qu'on aurait pu prendre pour un "ahah prend moi pour une conne aussi".
Avant qu'elle ne dise quoi que ce soit je pris la parole.

- Et non, je ne te prend pas pour une conne! Je veux éviter un massacre, c'est tout.

Son visage s'assombri... l'aurais-je blessé?

- Ecoute, je ne veux pas en parler ici.

Un soupir.

- Désolé, tu as arrêté d'écrire pour moi...

sourire triste.

Mon ton se fit froid et cassant.

Malgré moi.

Je voulais l'aider mais il ne me laisserait jamais faire. Je connaissais ce sentiment... Et celui qui naissait en moi etait un sentiment d'impuissance.

- Explique moi Oliver.

Un soupir.

- Si tu ne veux pas m'en parler ici allons ailleurs. Dans la salle des prefets. Dans notre salle commune. La salle sur demande. Meme dans les toilettes si tu veux. Mais par tous les dieux et Artemis la chaste tu vas parler.

Mes yeux etaient devenus blancs comme la neige qui tombait en mon ame a ce moment precis.

Ce n'etait pas le moment.

- Désolé, tu as arrêté d'écrire pour moi...

Un soupir. Mes yeux reprirent une teinte bleu nuit.

- Ce n'est pas grave. L'air devenait irrespirable aussi.

Au fond nous savions trés bien que ce n'etait pas vrai. J'aurais pu ecrire des heures en la fixant nonchalement... Mais non. Qu'importe il avait plus besoin d'aide que moi d'inspiration.

- Ou bien... Ce n'est que l'aspect physique qui t'interesse ?

Voilà, tout rentrait dans l'ordre. Et maintenant, cruel dilemme. Jouer cartes sur table ou continuer ce ballet pour tenter de rafler une plus grosse mise? Difficile de se décider sans avoir vraiment pris la température. Niccolo avait réussi à l'intriguer. En voilà, une perche. Mais il la savait instable. La Théorie du Chaos en chair et en os.

-Ho allons Bellatrix, tu peux avoir ces réponses seule. Mais je pense que tu n'as pas envie de les chercher. Pour ce qui est de l'aspect physique...oui, mais moins qu'une chose à laquelle j'attache plus d'importance. Le Sang. Avec un grand S.


Niccolo avait prononcé ces mots très tranquillement, plus qu'à son habitude du moins. Tout était pesé, étudié. Aucune de ces paroles n'était en trop. Niccolo regardait toujours Luka, avec insistance. Sans tenter de la sonder, bien entendu, puisqu'il avait bien compris que cette quête aurait été vaine. Elle était intrigante bien évidement. Et quel plus grand plaisir, et quelle plus grande déception que d'élucider un mystère, résoudre une intrigue?

- Faites bien attention, si vous faites quoi que ce soit à Luka je vous écorche vif, c'est bien compris?


Ah, ce serdaigle, quel imbécile. Il faisait parti de ceux qui ne voyaient au-delà de ces murs, de ces personnes. Ces petits anglais de poudlard qui n'auront jamais vu, jamais rien senti d'autre que ces murs. Et sa "menace" ne fit que conforter Niccolo dans sa position: il ne sais pas ce que je compte ou ne compte pas faire. Et pour toute réponse celui-ci lui montra les dents, avec un sourire provocateur.