Gone Away...

J'étais dans mon bureau. Grande pièce spacieuse haute de plafond avec un escalier menant à ma chambre.

Assis sur ma chaise, je regardais mes murs. Des dessins faisaient office de papier peint. Du bas des murs jusqu'en haut.

Des bougeoirs en forme de dragons ou de gargouilles sur les murs ou des étagères. Je pensais fortement.

Je regardais d'un coup mes deux sacs remplis d'affaires. Je les fis partir par la fenêtre. Je n'attendais personne.

Ma porte extérieure faisait office de fenêtre quand on se trouvait en dehors du bureau. Pour les plus attentifs, les nuages formaient "Bureau de Øyvind Faust."

J'allumais une clope et posa une lettre sur mon bureau.

Je ne voulais pas rester ici. J'allais revenir, mais dans quelques temps.

Ce début d'année avait mal commencé, les élèves séchaient mes cours, et mes tentative de les intéresser a ma matière devenait délicat.

Après tout, s'ils voulaient mourir sans défense solides, c'était leur problème.

Je restais assis, la clope toujours allumée.

une fois finie, je l'écrasa et me leva.

Je ne pensait pas qu'un psychopathe pouvait lâcher une larme un jour...

Je balladais dans les couloirs .. Encore. J'avais entendu dire que le cours de Défense contre les Forces du Mal du lendemain avait été annulé. Cela ne faisait pas si longtemps que j'avais péter ma crise en plein cours .. J'esperais que ces deux évenements ne soient pas liés.

D'ailleurs, j'étais arrivée du coté des salles de classe, et plus particulierement celle de Défense.

Tiens .. Ca allait etre l'occasion de pouvoir parler de ce fameux cours et .. Peut etre saurai je pourquoi le cours de demain était annulé.

Je frappais a la porte doucement. N'attendant pas de réponse, je poussais la porte aussi doucement que je l'avais tocquée.

Je vis Mr Oyvind, enfoncé dans son fauteuil, son habituel clope au coin des lèvres. Cependant, quelque chose était différent.

Des valises. Oui .. C'était ca. Je froncais les sourcils, ne comprenant pas ce qui se passait .. Ou bien comprenant trop bien.

Il Partait ? Mais pourquoi ?

Je restais a la porte, legerement appuyée contre l'encadrure de la porte.

- Monsieur ... Je vous dérange peut etre .. ?

- Monsieur ... Je vous dérange peut etre .. ?

une vois dans ma tête?

Non. Celle de miss Swann, dont la tête était dans l'encadrement de la porte.

Je me retournais et essayais ma joue. Mes yeux, je ne pouvais pas enlever leur gonflement.

-Non non. Pas du tout. Je partais justement. Vous avez donc l'occasion de me parler une dernière fois.

Je fis un coup de baguette et mis tout les dessins accrochés aux murs dans mon sac. Il se réduisaient au fur et à mesure qu'ils rentraient dedans.

Je n'éteignis pas le bougies mais avait enlevé les bougeoirs en forme de dragon qui servaient à les tenir.

Je fermais ma valise, et retournais dans mon fauteuil.

-Il va falloir que je pense à le reprendre celui la.

Je me tournais vers elle.

-Entrez entrez. Que puis-je pour vous miss Swann?

Il m'invita a entrer. Et il pleurait. Je .. Je m'y attendais pas a dire vrai.

Mais je ne m'en formalisais pas.

J'avancais timidement dans son bureau.

Dans des gestes rapide, il s'afféait aux derniers préparatifs de son départ .. Surement dans le but de cacher ses yeux ..

Oui .. j'étais experte a ce sujet .. Et la, pas de chance pour lui .. C'était flagrant.

Mr. Oyvind :- Entrez entrez. Que puis-je pour vous miss Swann?

Un court silence.

- Pour Moi ? Et bien .. Pour moi et pour tous les autres élèves.. Vous pourriez rester.

Il sembla vouloir m'interrompre.

- Attendez .. S'il vous plait. Laissez moi parler.

Mon tn était doux et n'avait rien de catégorique .. Mais je savais que je n'avais pas esoin e l'etre pour qu'il me laisse continuer.

- Monsieur .. L'avis des élèves présents au dernier cours est unanime. Vous etes le meilleur prof de Défense contre les Forces du Mal qu'on aient eut depuis le début de notre scolarité.. Votre cours nous a vraiment captivé et nous avons enfin compris le sens de l'appellation " cours de Défense contre les Forces du Mal" En une heure vous nous avait apporté bien plus qu'en 5 ans. Et .. Ne prenez pas ca pour du chantage affectif .. Parce que malgré notre premier échange, je vous aime bien ...

Une pause.

- Et puis .. Personnellement, si on ne prend en compte que mademoiselle Swann .. Je .. J'aurai besoin d'aide dans les temps a venir. Certes je serais entouré de prof compétent et de personne, comme Luka, qui me soutiendront. Mais j'aurai aussi plus que jamais besoin d'un prof de Défense contre les Forces du Mal .. Et .. J'entend un prof compétent.. Donc .. Vous etes le seul qui réponde a ses critères ...

Un silence. J'avais été sincère de la majuscule jusqu'au point.

J'attendais sa réponse. J'appréhendais un peu. Je ne voulais vraiment pas qu'il parte.

J'aurai aimé lui demander ce qui le poussait a partir .. Peut etre en aurais je l'occasion plus tard dans la conversation.

J'écoutais de bonne oreille ce qu'elle me disait. Ne pas prendre en compte ce que disait mes élèves n'était pas dans mes habitudes.

-Vous savez miss... Ce que vous dites là est très sympathique, Mais je n'ai pas l'impression de faire grand effet. donner des cours à 5 élèves et quand on essaye de faire un cour d'initiation réelle à la situation de combat et qu'il vous arrive un élève dedans, je n'ai pas l'impression que les élèves présents sont très touchés par ce qui se passe actuellement.

Je me levais et fis disparaître ma chaise.

-Ou bien alors, vous êtes superbement doués dans cette école, ou bien vous préférez rester dans un sombre coin de cet endroit en espérant ne pas vous faire repérer. Donc bon. C'est bien gentil, et je suis conscient que vous ayez aimés le premier cour, mais bon.

Je pris la pile de livre sur l'étagère qui était vide et les posa sur le bureau. je pris un exemplaire et le tendis à Kimberley.

-Tenez. Pour ce qui est de l'aide, vous aurez le nécessaire dans ce livre.

Sur la couverture en cuir noir, des lettres rouges sang étaient gravées.

Savoir se défendre ou mourir...

Faust Øyvind et Törben Townsend

-Un livre que j'ai écris avec mon ancien élève que j'avais formé qui est aujourd'hui a mon poste dans l'ancienne école.

Je me redirigeais vers mes valises.

-Vous avez plusieurs exemplaires. Prenez en soins. Je repasserais surement, maintenant que je redeviens free lance...

Je pris une enveloppe de mon manteau et la posa sur la pile de livres.

-Je pense que le directeur passera par là...

C'était ma lettre de démission qui s'y trouvais...

A mon tour je l'écoutais attentivement. Il me donna finalement un livre. A ce qui était écrit je voyais que c'était lui qui l'avait écrit. Avec un de ses anciens élèves a ce qu'il me dit.

Je le feuilletais rapidement. Une vieille habitude que j'avais prise avec les bouquins. Je reportais cepedant assez vite mon intention sur lui..

Oyvind :- Vous avez plusieurs exemplaires. Prenez en soins. Je repasserais surement, maintenant que je redeviens free lance...

J'acquièsçais pour répondre a son " prenez en soin" Parce qu'il était connu que je respectais les livres. En revanche, je n'approuvais pas son "je repasserai surement".

Parce que non, je ne voulais pas qu'il parte. Il sortit sa lettre de démission l'air aussi atristé que déterminé.

Cette fois, ce sont mes yeux que les larmes vinrent menacer.

Sans y réfléchir, je sortais ma baguette et la pointait sur cette lettre qui allait changer beaucoup de choses, trop a mon gout, si je la laissais la.

- Incendio

Murmurais-je les yeux embués de larmes.

Et le papier s'enflamma dans l'instant.

- Je vais vous paraitre égoiste .. Et peut etre aurait vous raison professeur .. Mais je ne veux pas que vous partiez.

Sans un mot, je le fixais, ne prenant pas la peine d'essayer d'effacer les deux larmes qui strillaient a présent mon visage.

- Pourquoi voulez vous partir .. ? Les eleves sont trop cons pour comprendre que vos cours sont importants .. Meme s'iln'ya pa que les votre qu'ils desertent .. Mais ceux qui .. Ceux qui comme moi aiment ce que vous faite et la facon dnt vous nous enseignait la matiere .. Vous ne pouvez pas leur laisser un bouquin ..

Je le brandissais a bout de bras.

- Je ne doute pas qu'il soit complet et intéressant .. Mais .. Vous pouvez nous apporter quelque chose d'humain que nous ne retrouveront pas dans votre oeuvre. Et .. Ne le niez pas .. Vous nous l'avez prouvé.

Une pause.

- Vous allez surement me répondre que Dumbledore nous trouvera un autre prof, ou en rappellera un ancien .. Mais .. Dans ce cas la, pourquoi a t-il fait appel a vous ? Pourquoi vous a t-il fait venir de Norvege .. ? Les temps qui courent sont dangereux, vous le savez et ce n'est pas le déambulateur de service qu'on avait l'année derniere qui nous aidra a palier contre Voldemort !

- Quant a ce livre, je veux bien qu'il devienne notre manuel pour les cours .. Mais non pas qu'il devienne notre cours comme vous le voudriez ..

Une pause .. Je m'étais emporté. Non je n'avais pas été agressive .. Je .. J'avais seulement laissé mes sentiments prendre place dans mes paroles.

- Monsieur .. Ne nous laissez pas.

Ma mettre qui prend feu... Des yeux où des larmes y remontaient...

J'avais eu la totale...

Sauf que j'avais une baguette pointée sur moi.

Je tendis la main pour que sa baguette s'envole et atterrisse dans la mienne.

-Vous savez que c'est dangereux ce que vous venez de faire.

J'avais changé mes yeux de couleur. Rouges à souhait. Des flammes sortirent de mes doigts...

Des petites mais reflétant mes pensées. Je les fis disparaître en moins d'une seconde.

-Si les élèves sont si débiles à se point, alors je ne peux rien pour eux. Quand ils verront le mage noir devant leurs yeux, ils comprendrons peut êtres que ce n'est pas une vulgaire ficelle qui l'arrêtera.

Je fis lever mes valises.

-Si Dumbledore m'a fait venir ici, c'est pur relever le niveau. Malheureusement, je n'ai rien à relever, ou bien c'est très compliqué.

Je fis changer mon visage. Celui du seigneur des ténèbres pris la place.

-Peut être que cela les fera comprendre.

Il redevins en un rien de temps le mien. Je pris une autre feuille de papier et une plume de mon manteau.

La plus se mit à écrire toute seule.

-De toute façon, vous n'allez pas m'arrêter. Ni vos larmes, ni bruler ma lettre de démission. Il faudrait vraiment le poids d'autres élèves pour essayer de m'arrêter. Et pas physiquement.

Je finis ma lettre et la reposa encore une fois sur la pile de livres. Sauf que j'y lançait un sortilège pour qu'elle ne brûle pas...

-Pour l'instant, dans ce que vous essayez de faire, qui est de m'arrêter...

Je pris une autre clope et l'alluma. La fumée sortit de ma bouche au moment ou je continuais de ma phrase.

-Vous êtes seule.... Comme je le suis ici.

-Vous êtes seule.... Comme je le suis ici.

- Non. Elle ne l'est pas.

Je errais depuis des heures dans les couloirs quand j'avais entendu l'appel au secours muet de Kimberley. Au debut je n'y avais pas cru, et puis les images avaient pris place sur les sentiments... Et c'etait bien reel.

Je n'y croyais toujours pas en fait. Il ne pouvait pas nous quitter comme ca.

- Mr Oyvind. Vous ne pouvez pas partir. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne sais pas ce qui vous passe par la tete. Mais vous ne pouvez pas nous laisser.

Un soupir.

Il n'allait pas s'en tirer comme ca.

Aveuglé par mes emotions je n'avais pas remarqué les sillons humides sur ses joues, et la lueur de desespoir dans les yeux de Kim.

- Vous etes le meilleur dans votre matiere. Sincerement vous excellez. Et je ne suis pas femme a faire des compliments a la legere. Vous ne partirez pas.

J'etais prete a m'accrocher a sa jambes si il le fallait. Mais je ne voulais pas qu'il parte.

Luka Van H était apparue dans mon bureau.

- Mr Oyvind. Vous ne pouvez pas partir. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne sais pas ce qui vous passe par la tete. Mais vous ne pouvez pas nous laisser.

-Ah oui?

Ses compliments étaient sincère. Gentils certes, mais ne me firent pas changer d'avis.

-Je rectifie alors ma phrase.

Je pris une bouffée de cigarette.

-Vous êtes seules. Avec un S.

Je commençais à faire avancer mes valises. J'attendais qu'elles sautent dessus. C'est bien pourquoi je les fis accélérer d'un coup sans qu'elles puissent le voir. Elles se posèrent à l'entrée du bureau.

-C'est dommage mais c'est comme ça.

Je commençais à avancer pour rejoindre mes valises. J'étais proche des deux filles qui étaient dans mon bureau.

-J'espère que ce livre vous plaira.

Je dépassait Kimberley et me rapprochait de Luka, avant d'arriver au niveau de la porte.

Je jetais ma clope dans les airs et la fis disparaître avant de ranger ma baguette dans ma brassière.

Je passais la porte du bureau.

-Sur ce...

Luka.

Il fallait absolument que je parle à Luka.

Je l'avais aperçus et puis pof elle s'était mise à courir dans la direction opposé.

je l'avais suivi et elle m'avait guidé jusqu'au bureau du professeur de DADA.

Il se passait quelque chose.

Une image dans mon esprit. Une porte qui claque et le désespoir qui m'envahit.

Oula, ça n'annonçait rien de bon.

En deux mots, je saisis de quoi il s'agissait.

Le professeur voulait partir, il voulait quitter l'école.

Impossible.

Et si il partait...

-Qu'allons-nous devenir?

Les mots étaient sorti tous seul de ma bouche sans que je ne les en empêche puisque c'était la vérité.

-Ah oui?

-Je rectifie alors ma phrase.
-Vous êtes seules. Avec un S.

Ses valises semblaient pretes, il semblait decidé...

- NON. Nous ne sommes pas seules. Si vous continuez comme ca, c'est sur que nous le serons. Et je m'en fiche de votre livre. Nous voulons vous garder.

Un soupir.

- Sur ce ...

- Non Non Non.

La porte s'ouvrit a la volée sur Elizabeth. Je lui lancais un sourire.

- Tu tombe bien toi. Dis lui que c'est un bon prof.

Un soupir.

- Mr Oyind. Si vous partez.... L'ecole ne s'en remetra pas.

Non mais serieusement. J'etais prete a lecher ses potes. C'etait le meilleur de nos profs. Il ne pouvait pas partir.

J'etais desemparée. Houla miracle. Luka Van H desemparée....

- Restez. S'il vous plait.

je devais passer voir Mr Faust, pour discuter d'un travail en cours, mais alors que j'arrivais devant son bureau, je croisais Eli, qui attendait visiblement quelqu'un.

Un sourire.

- Que fais-tu là?

Je n'attendais pas sa réponse et entra dans le bureau.

Une découverte qui ne me plaisait pas, Luka et Kim étaient là toutes les deux, un regard à Luka...

- Que se passe t-il ici?

Je regardais le prof de haut en bas et remarqua les valises...

- Vous partez en voyage?

En regardant mieux, je remarquais son air triste, et les deux valises étaient bien trop grosse pour un simple voyage.

- Vous ne comptez pas partir j'espère!! Pas maintenant où on a le plus besoin de vous!!

Un soupir.

- J'imagine qu'on vous l'a déjà dit, mais vous ne nous quitterez pas si facilement!

Maintenant que les mages noirs rodent, nous avons besoin de vous, pour nous enseigner!

Il semble vouloir partir.

Je me retourne et ferme violemment la porte.

- Non vous ne partirez pas!

une autre élève ouvrit la porte à la volée.

-Qu'allons-nous devenir?

- Restez. S'il vous plait.

-Bon, vous n'êtes pas seules. Bien.

J'étais toujours devant la porte. Mes valises à coté de moi. J'étais toujours aussi sur dans ma tête...

Sur, ah oui? En es-tu sur et certain de vouloir partir?
*Ta gueule toi. Je t'ai pas sonné. Tu sortira quand le moment sera venu. T'as déjà pris le dessus y'a pas longtemps...*
Mais je suis toi même. Et ça tu ne peux pas le renier. Je suis peut être une face cachée de toi même, ta folie pure, mais je suis une partie de toi qui n'est pas indépendante.
*Je ne vois pas en quoi tes parole que tu viens de me dire vont changer mon acte...*
Si je te dis que tu es un lâche... Tu comprends mieux là? Abandonner tes propres élèves... Mince alors. tu recules. Je n'ai jamais vu ça... Tu deviens fou mon pote. Et là ce n'est pas de la folie pure... Tu es un lâche c'est tout.
*Tu ne sais pas ce que je ressens en matière de solitude imbécile...*

Sauf que là, je l'avais pensé trop fort...

-Merde...

Trop tard pour reculer sur ce point là.

-Je ne puis renoncer à ce que je fais. Pas sans... elle. Déjà qu'en arrivant ici, je me sentais seul, mais alors ce qui arrive dans cette école...

Un brin de larme sur ma joue. Le dos aux autres, Je n'avais pas ressentis cela depuis si longtemps...

J'avais la tête baissée. Devant des élèves, ça ne faisait pas bon effet.

De mon sac sortis une photo. Une femme dessus, d'une vingtaine d'année... Cheveux brins et décoloration blonde. Je la tenais dans ma main. La larme qui s'était échappée de mes yeux tomba dessus. Je l'enlevais d'une traite.

-Non. Je ne peux pas supporter plus longtemps...

Je posais la photo sur mon sac. Ces élèves avaient réussis à me faire cracher un vilain morceau..;

- Tout ce qui me reste de ma "famille".... Elle ne peut pas venir. Elle n'ose pas. Le directeur ne l'a pas appelée, alors elle reste dans mon ancienne école. Loin... Trop loin de moi. Rien que regarder les étoiles me rend encore plus seul que n'importe qui.

Facile de deviner qu'elle était elle aussi prof. D'astronomie. La meilleure.

Je commençais à passer la porte.

Je voyais les élèves me regarder d'un air attristé mais mauvais. J'enlevais mes yeux gonflés. Essayais de retirer ce visage triste.

Anna était apparue devant la porte à son tour...

- J'imagine qu'on vous l'a déjà dit, mais vous ne nous quitterez pas si facilement!

Maintenant que les mages noirs rodent, nous avons besoin de vous, pour nous enseigner!

Elle ferma la porte violemment. Je la rouvrit d'une traite d'un mouvement de doigt en en faisant une pichenette dans les airs.

- Bah Quoi...

Je marquais une pause et pris un visage qui effaçait plus ou moins la tristesse en bonne humeur...

- J'ai le droit d'aller pisser non?

Les eleves affluaient en masse. Et visiblement ca avait marché. Il meditait sur son sort. Et Youhouuuuu.

Enfin, rien n'etait encore sur.

-Je ne puis renoncer à ce que je fais. Pas sans... elle. Déjà qu'en arrivant ici, je me sentais seul, mais alors ce qui arrive dans cette école...


Ah. Lui aussi il parlait.

Dos a nous on ne pouvait rien voir. Mais sa voix semblée brisée et teintée de larmes.

Je n'aiamais pas voir un homme pleurer. C'etait une de mes faiblesses. Mais la... je ne pouvais rien y faire.


- Tout ce qui me reste de ma "famille".... Elle ne peut pas venir. Elle n'ose pas. Le directeur ne l'a pas appelée, alors elle reste dans mon ancienne école. Loin... Trop loin de moi. Rien que regarder les étoiles me rend encore plus seul que n'importe qui.


J'ecoutais ce qu'il disait, me promettant de parler a Dumbeldore le plus vite possible.

Un soupir. Il allait sortir.

Mon coeur cessa de battre.

Decidement.. Je n'etais pas prete d'accepter son humour... De merde.

J'adorais ca.

Il allait partir .. Et ne plus revenir. Il allait franchir cette porte et s'en aller, ses valises ballotant a ses cotés.

Il venait de me dépasser, de me dire que j'étais seule quand j'entendis s'élever une voix familère dans la pièce.

Luka. Je me retournais alors qu'un triste sourire étirait mes lèvres.

Je la laissais parler. Je lui avais exposer mon avis, libre a lui d'en prendre compte ou non.

J'étais toujours en retrait par rapport a eux.

Puis, tout alla assez vite. Elizabeth et Anna vinrent nous appuyer.

Notre prof se rendit alors compte que ce n'était pas un simple professeur pour nous.

Un sourire plus enthousiasme qui ne tarde pas a s'effacer.

Oyvind est revenu pres de son bureau, il nous tourne le dos. Oui, je m'étais retourné du coup.

Il était.. Vraiment triste. Dans la tournure qu'avait pris la conversation, j'avais oubliée qu'en entrant, je l'avais vu pleurer.

Et .. S'il nous tournait le dos .. Je pense que c'était pour la meme raison.

A nouveau, il dit qu'il se sent seul .. Celle qu'il aime, loin de lui.

Un regard a Luk'. Elle pourrait sans doutes faire quelque chose auprès de Dumbi.

L'émotion passe .. Et il se retourne.

C'est le moment qu'Anna choisit pour fermer violemment la porte, lui faisant comprendre qu'elle ne le laisserait pas partir si facilement, elle non plus.

Il s'arreta net, l'air intrigué.

Oyvind :- Bah Quoi... J'ai le droit d'aller pisser non?

Je prennais ca comme un "je reste" et aussitot, un sourire, un vrai, illumine mo visage.

Soupir de soulagement.

- Visiblement .. non. Les groupies sont a l'affut Monsieur. Des Skeeter en puissance.

Un ton plaisantin. J'étais .. Heureuse qu'il reste .. Ou du moins .. qu'il n'en soit plus aussi convaincu.